mardi 24 décembre 2024

À force d'écouter des animés japonais, on finit par en rêver!

Cette nuit, pour la première fois de ma vie, j'ai rêvé à une histoire d'Isekai.

Les passionnés d'animés japonais sauront de quoi je parle. 

Sinon, voici en gros ce qu'est un Isekai : c'est un type d'animé japonais bien particulier (l'un de mes préférés). Au début de l'histoire, le personnage principal est transporté dans un univers parallèle rempli de magie et d’aventures, soit en étant téléporté, invoqué, réincarné ou ressuscité. 

Voici quelques exemples d'Isekai que j'ai appréciés dernièrement (tous disponible sur la plateforme Crunchyroll - je les écoute souvent en anglais ou bien en japonais sous-titré en anglais) :

  • That Time I Got Reincarnated as a Slime
  • The Rising of the Shield Hero
  • So I'm a Spider, So What?
  • KONOSUBA – God's Blessing on This Wonderful World!
  • The Wrong Way to Use Healing Magic: The Healing Mage Who Was Banished from the Hero Party Meets a Beautiful Princess

Pour revenir à mon rêve, j'ai l'impression que ça vaut la peine que je le note en tant qu'idée pour un futur projet de roman. Je ne prends pas en note toutes les idées et tous les concepts qui me viennent, mais dans ce cas-ci, j'y vois un certain potentiel. J'ai le début d'une histoire et une thématique forte, ça pourrait valoir la peine de développer le tout.

Quand j'ai raconté le concept à mon fils (un autre passionné d'animés japonais), il a tout de suite eu plein d'idées pour la suite de mon histoire. Nous allons bientôt nous amuser à développer verbalement ce concept, pour le plaisir de la chose, et je vais prendre plein de notes pour le futur. 

Un jour, dans quatre ou cinq vies, je devrais avoir le temps d'écrire tout ce qui dort dans mes carnets de notes! (ou pas - comme j'en rajoute sans cesse, ça semble de plus en plus impossible!)

En attendant, voici d'autres animés que j'ai adorés, (ce ne sont pas nécessairement des Isekai) :

  • Attack on Titan: Shingeki no Kyojin (cher à mon coeur puisque c'est la première série que j'ai écoutée)
  • Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba (sans conteste, mon préféré de tous les temps)
  • The Apothecary Diaries (je viens de terminer tout ce qui est sorti et j'attends avec impatience la suite!)
  • Frieren: Beyond Journey's End (inclassable... un voyage, une réflexion sur la vie, cet animé est unique en son genre)
  • One punch man (très drôle!) 
  • The Unwanted Undead Adventurer: Chronicles of Rentt Faina, the Undying
  • Beast Tamer: The Beast Tamer Who Got Kicked Out From His Party Meets a Cat Girl From the Superior Race
Si vous vous demandez comment je trouve le temps de regarder tous ces animés, j'ai un truc (entre autres) : quand je m'entraîne le matin sur mon tapis roulant ou avec mon rameur, j'apporte ma tablette électronique avec moi. Marcher ou ramer sans but, je trouve ça ennuyant, mais si c'est le moyen de regarder le prochain épisode d'une série, alors là soudain je deviens plus motivée! 

En 2024, je suis tellement tombée dans les animés japonais que je n'ai regardé AUCUN film de Noël avant la période des Fêtes. Ceux qui me connaissent vont écarquiller les yeux. D'habitude, c'est une période guimauve pour moi, je regarde plein de films de Noël et ça me met dans l'ambiance. Mais cette année, je n'avais aucun intérêt. Je voulais juste voir la suite de mes séries d'animés japonais. 

Ça doit être une drogue, ces fameux animés japonais...

dimanche 22 décembre 2024

Arts - Recherche de couleurs

Il y a quelques semaines, je me suis fait plaisir en achetant un ensemble de formations en ligne de LiliFlore, une artiste peintre que j'ai découverte récemment. Elle offrait un rabais incroyable sur cet ensemble de formations (sous forme de vidéos) et je n'ai pas pu résister.

L'ensemble en question s'appelle "Ateliers couleurs de rêves + Atelier express". Je ne le retrouve pas sur son site actuellement, donc je pense que c'était une offre à durée limitée. Si jamais cette artiste vous intéresse, je vous recommande de vous abonner à son infolettre. On reçoit dès le départ quelques cadeaux (un guide et des vidéos) et elle nous envoie des conseils périodiquement. Vous pouvez aussi aller faire un tour du côté de sa chaîne YouTube, on y trouve des contenus gratuits très intéressants.

Le sujet de ces fameux ateliers enregistrés, vous l'aurez deviné, c'était les couleurs. L'artiste nous y montre diverses méthodes pour faire nos propres mélanges de couleurs, notamment à partir des couleurs primaires (jaune, rouge et bleu), du blanc, du noir et du brun. Elle présente différentes manières de procéder pour "trouver" des couleurs et nous créer une palette personnalisée.  

C'est sûr qu'on peut acheter toutes sortes de tubes de peinture et dépenser des fortunes là-dedans, mais si l'on apprend à mélanger nous-mêmes nos couleurs, on peut économiser beaucoup d'argent et d'espace (croyez-moi, ça en prend de la place le matériel d'art!). La recherche des couleurs en vaut donc la peine, surtout si l'on veut mieux comprendre la composition de certaines couleurs, leurs interactions avec leurs complémentaires, le cercle chromatique, etc.

Fidèle à moi-même, j'ai visionné toutes les vidéos rapidement après avoir acheté les formations (j'avais trop hâte). Par contre, j'ai mis un peu de temps avant de passer à la portion pratique de la démarche. J'attendais d'être en congé et d'avoir du temps devant moi.

Ce moment s'est enfin présenté hier après-midi. Rien à l'horaire, toutes mes tâches étaient réglées et je pouvais me permettre d'aller passer du temps de qualité dans mon petit atelier au sous-sol. Je me suis donc lancée dans l'expérimentation des mélanges de couleurs, avec les méthodes enseignées par LiliFlore. Pour commencer, j'ai imité LiliFlore à la lettre, en utilisant les mêmes couleurs. Cette artiste utilise beaucoup les spatules pour peindre et j'adore la voir les manipuler. Ça m'aide à comprendre comment ces outils fonctionnent et j'apprends beaucoup de cette façon. 

Peu à peu, je me suis rendu compte que j'étais en train de bifurquer dans mes explorations. La vidéo de LiliFlore s'était arrêtée d'elle-même, mais je m'étais mise à essayer d'autres combinaisons de couleurs, à tester d'autres approches... Ce que je trouve absolument merveilleux! Voyez-vous, je suis une artiste autodidacte. Depuis 2 ans, je regarde des vidéos, je lis des livres, j'achète du matériel et je fais des tests. J'essaie toutes sortes de techniques, de médiums. Je m'inspire des méthodes des autres, mais je cherche surtout à développer ma propre vision artistique. Le fait d'avoir poussé plus loin l'exercice, en testant d'autres mélanges de couleurs, je trouve que c'est très positif. 

J'ai l'impression que je vais passer encore beaucoup d'heures à explorer les mélanges de couleurs. Il y en a une qui me revient en tête ces derniers temps (une sorte de jaune/orange très lumineux), que j'aimerais bien être en mesure de produire afin de l'intégrer à une oeuvre. C'est devenu une sorte d'obsession. Je ne suis pas encore arrivée à créer exactement la couleur que je souhaite, mais je vais continuer d'essayer.

Ces formations m'ont donné le goût d'explorer encore plus du côté des mélanges de couleurs. En fouillant un peu, je suis tombée sur le site suivant : Tableau des mélanges de couleurs : réaliser et apprendre d’un nuancier – Apprendre la peinture. Oh wow! (mon cerveau a fait des étincelles) Je sens qu'il y aura plein d'autres expérimentations à l'horizon!

Ma séance d'hier a duré 3 heures au total. J'ai eu l'impression que ça avait duré trente minutes tout au plus. J'ai complètement perdu la notion du temps, ce qui signifie que j'étais dans le "flow", ce fameux "flow" que je recherche au maximum dans mes pratiques d'auteure et d'artiste visuelle. Ce qui m'a arrêtée, c'est que j'avais mal au bras droit et que j'étais totalement épuisée. J'ai continué un peu, puis j'ai compris qu'il était temps que je m'arrête. C'est fou, d'être aussi fatiguée juste à faire des mélanges de couleurs! (je n'ai pas encore compris pourquoi ça m'avait autant épuisée, je devais être très concentrée sur le processus)

J'ai déjà hâte à ma prochaine séance d'expérimentation avec les couleurs. En attendant, j'observe le monde autour de moi d'une autre manière. Je regardais la télévision hier soir et soudain, mon oeil a été attiré par certains choix de couleurs (du violet avec du jaune, qui sont des couleurs complémentaires / un bleu avec une teinte fumée, que j'aimerais bien reproduire / un rouge criard que je n'appréciais pas, peut-être à cause des couleurs qui l'entouraient et qui ne le mettaient pas en valeur?). 

Il est clair que l'art nous aide à voir notre environnement d'une autre manière. Je constate la différence depuis que je suis devenue une artiste. Être artiste visuelle, tout comme être auteure, c'est porter un regard plus conscient sur le monde. Les couleurs, les mots, les bruits, tout est propice à nous inspirer ou à nous faire réfléchir. C'est une voie très satisfaisante, qui m'apporte beaucoup de satisfaction au quotidien. 

Je vous en souhaite tout autant, peu importe quelle est votre passion dans la vie!

mercredi 18 décembre 2024

Pourquoi écrire va vous rendre heureux, de Natalie Goldberg

Je viens de terminer la lecture du livre Pourquoi écrire va vous rendre heureux, de Natalie Goldberg. Si vous êtes un auteur, peu importe votre degré d'avancement, je vous recommande de le lire (si ce n'est pas déjà fait).

Voici la description qu'on en trouve sur le site internet de Les libraires :

Vendu à plus d'un million d'exemplaires, il est LE livre de référence pour découvrir l'art d'écrire. Et pour cause ! Il rend l'art d'écrire aussi irrésistible, amusant que simple.

La singularité du livre est d'être à la fois profond –; c'est un chant d'amour à la littérature et à son pouvoir de guérison, d'enchantement, de lucidité –; , mais aussi ultra pratique et touchant.

Dans ce livre, vous apprendrez ce qu'écrire veut dire, les vrais secrets de la créativité, comment revenir à ce que l'on sent, à ce que l'on éprouve, comment se libérer des clichés. Il aborde également des questions très pratiques : comment écrire au restaurant, en voyage, faut-il utiliser un carnet ou non, comment se débrouiller avec l'usage des adjectifs, comment surmonter ses doutes, trouver de l'inspiration...

Le génie de ce livre est de montrer en quoi écrire peut être un chemin de vie, un engagement libérateur ; une manière unique de mieux apprécier la valeur de la vie.

Et cette dimension proche du développement personnel lui donnera un immense succès.

Que dire de plus? Ce livre, c'est tout cela et bien davantage. Il est arrivé à point nommé pour moi, à un moment où je cherche à développer mon processus d'auteure, à mieux comprendre mes mécanismes, à améliorer tout plein d'aspects de ma pratique. Et surtout, à un moment de ma vie où la perspective de publier mes écrits n'est plus autant au centre de mes préoccupations. Ce n'est plus un moteur aussi important dans ma démarche (je sais, ça a l'air cinglé de dire ça, mais je le pense vraiment).  

J'écris parce que je suis une auteure. J'écris parce que j'écris. J'écris parce que je suis. C'est exactement ce genre d'idéologie que j'ai retrouvé dans ce livre, ce que j'ai trouvé très rafraîchissant.

J'ai l'impression que si je relis ce livre dans un an, il me percutera d'une manière différente. D'ailleurs, je me garde une note pour le relire de temps à autre. Pour tout vous dire, j'aurais envie de le reprendre à partir de zéro dès aujourd'hui. Déjà, je sens que je ne le lirais pas de la même façon. 

Voici un passage en particulier qui m'a fait hocher la tête dans la salle d'attente chez mon médecin (c'est toujours très long, alors j'apporte un livre pour profiter de ce "temps perdu") :

Tout ce que nous menons jusqu'au bout dans la vie est nécessairement un voyage solitaire. Peu importe à quel point nos amis sont contents pour nous, peu importe le soutien qu'ils nous donnent, nous ne devons pas attendre de qui que ce soit qu'il atteigne le niveau d'intensité de nos émotions, ni qu'il comprenne complètement ce qu'on a traversé. Je ne dis pas ça par amertume. Sache accepter et accueillir tout l'amour et le soutien qu'on te donne, mais ne t'attends pas à quoi que ce soit.

Je suis tout à fait d'accord. Ça rejoint bien une citation que j'adore (on l'attribue à Bouddha sur plusieurs sites internet) : "Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de vous-même."

On sent bien que Natalie Goldberg pratique le zen depuis longtemps. Ça se perçoit dans sa manière de voir le monde et de décrire l'acte d'écrire. Entre autres, j'ai été fascinée par sa manière d'aborder les descriptions, en se basant sur ses expériences personnelles et en intégrant tout plein de petits aspects de la vie ordinaire, qui n'ont rien de banal au bout du compte.

Bon, ça y est, je me suis convaincue moi-même : je recommence dès ce soir à relire ce livre. Au fond, c'est comme de retourner voir un film au cinéma plusieurs fois de suite, non? Il y a plein de gens qui font ça. Personnellement, je ne l'ai jamais fait... pas plus que de relire un livre immédiatement après l'avoir refermé (c'est tellement fou!). 

Mais allez, je me lance. Je sens que ça va m'aider dans le retravail de mon roman en cours. Justement, je voulais travailler l'aspect des descriptions dans mon roman. Natalie Goldberg m'a donné d'excellentes pistes à suivre. Si vous lisez son livre, j'espère que ça vous apportera de l'inspiration à vous aussi!

samedi 14 décembre 2024

Les débuts en tant qu’auteur, un vaste sujet

Dernièrement, j’ai répondu à des questions d’une aspirante auteure, qui en est à ses premiers balbutiements dans sa démarche. 

C’est l’histoire classique, la même que j’ai vécue : on rêve d’écrire depuis très, très longtemps, et puis un jour on décide de plonger et de se mettre à écrire. Et là, on frappe un mur : on n’y connait rien, on entre dans un écosystème totalement inconnu et tout nous semble une montagne. On se sent seul, on aimerait bien que quelqu’un nous explique comment ça marche tout ça.

Qu’est-ce qu’on doit écrire? Comment doit-on écrire? A-t-on des chances d’être publié? Ce qu’on fait sera-t-il assez bon? Est-ce que nos proches vont aimer nos textes? Est-ce qu’il y aura un public pour ça?

Je pourrais continuer d’énumérer des questions pendant toute une journée si je le voulais. 

On n’a même pas commencé et déjà, on découvre le fameux doute. Doute de soi-même, de ses capacités, du potentiel de commercialisation de ses œuvres. 

Chaque fois que je réponds à un aspirant auteur, je me rends compte à quel point j’en ai parcouru, du chemin, depuis mes débuts en 2006. Et chaque fois, je suis confrontée à mon impuissance. Comment pourrais-je transmettre le fruit de mon expérience, en toute honnêteté, sans pour autant décourager celui ou celle qui commence? Comment explorer tous les aspects du processus littéraire, aborder tous les bémols, alors que je n’ai pas tout vécu, tout exploré, et que c’est ma seule expérience qui va parler?

J’ai lu beaucoup de livres de conseils écrits par des auteurs, au sujet de l’écriture, et je me suis rendu compte que nous avons tous eu des parcours différents, des processus différents, et qu’il n’y a pas vraiment de recette à suivre. C’est la même chose pour les ateliers de création littéraire, les conférences, le coaching, les masterclass (et tout ce que vous voudrez comme moyen, pour un auteur, de transmettre ses connaissances à autrui) : chacun pense avoir des réponses, des recettes, des chemins plus évidents à suivre, mais au bout du compte, j’en comprends surtout que chacun a son propre chemin à arpenter. On peut écouter les autres auteurs et s’en inspirer (il y a plein de bons conseils là-dedans), mais il faudra éventuellement découvrir ce qui est « vrai » pour nous et ce qui ne l’est pas nécessairement. 

C'est aussi ça, être un artiste : avoir sa propre voie, sa propre manière de vivre son art. C'est un parcours de longue haleine. On ne sait pas tout au début, on a beaucoup à apprendre. L'expérience va venir, on va comprendre de plus en plus ce qu'on veut faire et comment on veut arriver à le faire, mais ça va prendre du temps. 

Je vais maintenant vous révéler plusieurs « vérités » (qui sont mes vérités à moi, on s’entend bien). Je précise que si vous êtes aspirant auteur, mon but n’est pas de vous décourager, mais plutôt de vous faire prendre conscience de certains aspects reliés au rêve d’écrire et d’être publié.


« Vérité » numéro 1

Dans tous les milieux artistiques, il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. Ceux qui parviennent à réaliser leurs rêves doivent souvent faire preuve d’une persistance hors du commun, travailler très fort à s’améliorer et développer des compétences (ex. : l’entregent, les techniques reliées à leur art) qui ne leur étaient pas innées. Et certains auteurs, malgré tous leurs efforts, n’arriveront pas à atteindre leurs objectifs de publication. C’est comme ça. Il y a des gens pour qui ça marche et d’autres non. 

Bon, moi qui suis du genre optimiste, je pense que si on ne lâche pas, si on travaille super fort, il y a quand même moyen d’arriver à quelque chose. Cet avis n’est pas partagé par tout le monde, je tiens à le préciser. On pourrait ajouter toutes sortes de nuances, mais disons que je crois qu’il y a de la place pour tout le monde sous le soleil. Et personnellement, je n’ai pas peur de la compétition. Je donne des trucs à plein de monde et tant mieux si ça leur sert. Tant mieux si les gens arrivent à obtenir des résultats et qu’ils sont contents. On mérite tous d’arriver à réaliser nos rêves. Ce n’est pas pour rien que l’autopublication est aussi populaire en ce moment. Si quelqu’un veut écrire, qu’il écrive. Comme tous les autres arts, c’est un moyen de s’exprimer et de s’extérioriser, ce qui est très positif.


« Vérité » numéro 2

Plein de gens rêvent d’écrire, mais comme on le dit souvent dans le milieu littéraire (surtout quand des gens viennent nous voir en salon du livre pour nous parler de leurs projets sans en avoir écrit une seule ligne) : pour 100* personnes qui rêvent d’écrire, 1 seule ira jusqu’au bout de son projet. (* On comprend bien que ce sont des chiffres théoriques.)

Donc, ne vous étonnez pas si un auteur aguerri, à qui vous parlez de votre super projet que vous allez écrire « un beau jour », ne s’extasie pas à propos de votre merveilleuse idée. Des idées, on en a tous à la pelle. Par contre, entre l’idée et l’écriture du projet au complet, il y a un monde de différence et tout un chemin à parcourir. 

Le fait de se commettre et de s’asseoir pour écrire notre texte, notre nouvelle, notre roman, est déjà digne d’intérêt. On se rend compte que ce n’est pas aussi facile qu’on le pense. Et si on se rend au bout du projet, on a de bonnes raisons d’être fier. On devient la personne parmi 100 autres qui est passé du rêve à l’action. Bravo! C’est loin d’être fini, il y a d’autres étapes à venir, mais c’est déjà un exploit en soi.


« Vérité » numéro 3

Vous avez le droit d’écrire pour vous-même. Vous avez le droit d’avoir du plaisir, d’être dans la passion, de vous réaliser en tant que personne. 

Le résultat, la publication éventuelle, c’est une autre étape. Ce n’est pas obligé d’être votre objectif, surtout au départ. Ce n'est même pas mon objectif pour tous les textes que j'écris! Il y en a qui existent pour moi seulement, pour mon plaisir personnel, pour exorciser des démons intérieurs, pour tester une approche ou une technique, pour exprimer des ressentis d'une façon qui ne serait pas commerciale. Ça n'a pas moins de valeur pour autant. 

Je sais, quand on écrit, on rêve d'être publié. C'est la même chose pour moi. Par contre, la publication n'est pas le seul but à viser. Dans notre démarche globale, on peut viser l’amélioration de nos écrits, l’expression de soi, le partage avec notre entourage, sans pour autant souhaiter tomber dans une démarche professionnelle. Toute démarche professionnelle implique un effort à mettre, de la compétition, des refus éventuels et les déceptions qui vont avec. C'est normal, ça fait partie du jeu. C'est pour ça que lorsqu'on obtient une acceptation, on a bien raison d'être content. Rien n'est jamais garanti, mais même si ça ne fonctionne pas, nos écrits n'ont pas moins de valeur pour autant. On y a mis du temps, de nos tripes, et ils font partie de nos accomplissements.

J’espère avoir aidé cette aspirante auteure à avancer de quelques pas dans sa démarche. Je lui ai donné quelques conseils, en fonction de ce qu’elle souhaite écrire. À ce stade-ci, j’ignore si elle fera partie des « 1 personne sur 100 » à se rendre au bout de son projet, mais ce n’est pas grave. Déjà, d’avoir un rêve d’écriture et de commencer à poser des questions, c’est un bon début. Le reste lui appartient, comme il appartient à chaque artiste de tracer son chemin et de découvrir ce qu’il souhaite accomplir, et à quel point il est prêt à y mettre des efforts.

vendredi 13 décembre 2024

Bienvenue chez moi!

Je me présente : Isabelle Lauzon, auteure depuis 2006 et artiste visuelle depuis 2022.

Pour bien commencer ce blogue, je vais vous parler un peu de moi.

Mon intérêt pour l’écriture date de l’adolescence. J’ai toujours adoré lire (tout et n’importe quoi) et je suis une rêveuse née. Depuis mon enfance, je fais souvent des rêves et des cauchemars étranges, éclatés, fous, inspirés, fabuleux, intenses, enthousiasmants, effrayants… Il y a généralement une histoire qui roule dans ma tête au quotidien et j’ai la tête remplie d’idées et de projets.

Vers la fin vingtaine, quand mes enfants étaient très jeunes, j’ai décidé d’intégrer l’écriture dans mon quotidien. J’avais besoin d’un exutoire, d’une passion pour me réaliser pleinement. Au fil des ans, des publications se sont accumulées. Vous pourrez en voir le résultat ici. J’ai aussi tenu un blogue pendant plusieurs années, intitulé La plume volage, mais cet espace ne me correspondait plus (il existe encore partiellement, mais je vais bientôt le retirer du Web). J’ai donc préféré démarrer un nouveau blogue, plus adapté à ma vision actuelle.

Pour ce qui est des arts visuels, c’est une passion qui m’est tombée dessus en 2022. Pendant que je visitais une exposition d’art, j’ai ressenti une sorte de fulgurance, un coup de foudre pour les techniques mixtes utilisées par certains des artistes. Ça n’avait rien de rationnel, ce n’était pas prévu, mais j’ai plongé à pieds joints dans cette nouvelle passion. J’ai maintenant un petit atelier dans mon sous-sol et dernièrement, j’ai commencé à mettre des œuvres à mon bureau au travail. L’art me fait du bien et ça m’apporte de la joie au quotidien.

Dans ma vie normale (de non-artiste), je suis secrétaire. Je travaille 4 jours par semaine et je profite de mes congés pour faire avancer mes projets, un pas à la fois, tout en m’occupant de ma famille. 

Je suis donc une artiste à temps partiel, ce qui m’a toujours apporté certains défis, notamment en ce qui concerne la gestion de mon temps. J’ai développé toutes sortes de trucs au fil des ans pour glaner du temps ici et là pour mes projets, mais je voulais pousser plus loin ma démarche et arriver à accomplir davantage avec moins de délais. Pour m’aider, j’ai suivi il y a quelques mois une formation qui portait sur la gestion du temps (et bien d'autres sujets connexes). Si vous êtes curieux, il s’agit de la formation PEM de Drôlement inspirant (il faut payer pour l’obtenir). 

Le podcast (gratuit) de Drôlement inspirant (j’ai écouté à peu près tous les épisodes) m’a beaucoup apporté en matière de développement personnel et pour donner un second souffle à la réalisation de mes projets. Je n’ai pas peur de le recommander à tous ceux qui, comme moi, ont des projets et des rêves qu’ils veulent concrétiser. Personne ne nous donne le chemin à suivre, mais Charles Côté (Drôlement inspirant) a une façon bien à lui de nous «brasser la cage» et de nous transmettre sa vision personnelle. Ça a très bien fonctionné avec moi.

Voilà, c’est un peu ce qui vous attend sur ce blogue : on va parler d’écriture, d’arts visuels et de développement personnel. Peut-être un peu de chats aussi (j'adore les chats), de mes lectures, d'animés japonais, de gaming... Je ne sais pas, on verra ce qui me viendra au fur et à mesure. 

En tout temps, vous pouvez me laisser des commentaires, ça me fait toujours plaisir de les lire et de vous répondre. Par contre, ne vous surprenez pas s’ils prennent un certain temps à apparaître : je vais d’abord les approuver avant qu’ils soient publiés en ligne. Ça va me permettre de m’assurer que cet espace demeure dans la bienveillance et la politesse, ce qui n’est, hélas, pas toujours le cas de nos jours sur les médias sociaux.

À bientôt!