Depuis le début de l'année, j'ai surtout été en mode survie, avec de grosses rénovations à la maison (cuisine et salle de bain), un rhume interminable et toutes sortes de péripéties qui font partie des aléas de la vie.
Tout cela a été géré comme il se doit, on retrouve enfin une certaine normalité dans la maison et je viens de réinstaller mon atelier d'art au sous-sol (qui avait été démantelé pour nous servir de cuisine, salon et salle à manger temporaires durant les travaux).
Le bonheur, la joie et la créativité sont revenus, ainsi que mon énergie! Enfin!!!!!!
Sérieusement, j'avais sous-estimé la charge mentale et physique que des travaux de ce genre peuvent amener. Dans ma grande naïveté, je croyais que je réussirais quand même à écrire comme d'habitude durant cette période, sans avoir à faire de concessions. J'avais un plan de match établi, des objectifs, un boost de motivation... qui ne tenaient pas compte du tout de la réalité (apocalyptique) dans laquelle les membres de ma famille et moi-même allions nous retrouver durant les rénovations, avec un gros rhume imprévu en prime. J'ai fini par me rendre à l'évidence et j'ai pris la décision de me concentrer sur le combat en cours, en sachant que des jours meilleurs étaient à venir.
C'était ça, ou bien être frustrée chaque jour de ne pas pouvoir accomplir ce que je voulais, et je ne veux pas être frustrée chaque jour. C'est de l'énergie inutilement dépensée. Et puis, j'avais raison, le pire est désormais derrière moi et ça n'a pas duré si longtemps que ça. C'était juste une période plus difficile à passer.
Et voilà, le soleil brille à nouveau, me revoilà pimpante et remplie d'idées et de projets, hourra!
N'empêche, cette période de non-écriture et de non-créativité artistique a été bénéfique pour plusieurs aspects. J'ai envie de vous partager ce que cette "pause créative" m'a apporté. Tout d'un coup que ça vous aiderait, on ne sait jamais.
- Ma grosse illumination (ne riez pas), c'est que sans créativité dans ma vie, je risque de sombrer dans la dépression! Il est clair que ça me prend une certaine dose de création pour conserver mon équilibre.
- En lien avec le point 1., pour avoir de l'espace dans ma vie pour la création, j'ai besoin de temps ET de disponibilité mentale (juste l'un des deux, ça ne suffit pas). Ça doit être pris en compte dans mes choix quotidiens. Trop de choses en même temps, disperser mon énergie partout, être là pour tout le monde, pour toutes les tâches, pour le travail, pour la famille, et ne pas me ressourcer en parallèle, ça ne fonctionne pas (je le savais déjà, mais ça a été un bon rappel). Il me faut une soupape (l'écriture, l'art et l'exercice physique), c'est essentiel pour me garder en santé et pleine d'énergie. Ah, je ne vous ai pas dit, mais j'ai aussi dû me passer de mes appareils d'exercice (tapis roulant et rameur) durant les travaux. Ouf! Ça commençait à faire beaucoup de concessions! Mais c'est correct, c'était un choix de notre part de faire ces travaux. Et on adore le résultat, ça en valait la peine.
- Je ne suis pas un robot. Mon cerveau ne fonctionne pas comme celui d'un robot. J'ai mes limites, comme n'importe quel être humain. Ça ne donne rien de me mettre la pression pour être capable d'en faire plus quand j'ai atteint mon quota.
- J'ai pu revisiter le concept de la "panne créative". C'est ce que je pensais vivre, mais finalement c'était surtout un grand épuisement et un trop-plein de trucs à gérer. Quand je réussissais à m'installer devant mon ordinateur, il y avait un grand vide dans ma tête! C'était angoissant. Je ne connais pas ce cerveau vide qui n'a plus d'idées. Alors bref, j'ai fait quelques recherches et ça m'a rassurée. Entre autres, j'ai visionné la vidéo suivante : Quoi faire lors d'une panne de créativité?, de Louise Laliberté. J'ai aimé sa vision des cycles créatifs (avec des périodes creuses qui sont normales) et son concept du "compostage" m'a fait sourire.
- Suivant les conseils de deux personnes de mon entourage, j'ai fait un gros, gros ménage de mes projets d'écriture... Voyez-vous, j'ai des idées d'histoires depuis mon enfance. Je ne prends pas tout en note, loin de là, mais il m'en vient périodiquement et je garde ce qui semble avoir du potentiel. Je réussis à écrire certaines histoires, mais je manque de temps pour tout faire. Je me mettais une espèce de pression mentale à vouloir tout écrire, alors que dans les faits, certains projets ont mal vieilli au fil du temps. J'ai changé, mes intérêts ont changé. Certains projets ne sont plus d'actualité et je devais m'en libérer pour pouvoir avancer. Une amie m'avait suggéré de mettre mes projets désuets sur une clé USB et de l'oublier dans un tiroir. C'est ce que j'ai fait, et ça m'a énormément libérée. Je vais plutôt me concentrer sur des idées plus récentes, des projets plus actuels, qui correspondent mieux à celle que je suis aujourd'hui.
- En prime, j'en ai aussi profité pour lire quelques bouquins sur la créativité et d'autres sujets connexes. Entre autres, j'ai bien aimé La bible de l'apprenti auteur, de Bernard Deloupy. Très complet, et je dois dire que j'ai adoré les diverses citations disséminées un peu partout dans le livre.
- J'en ai aussi profité pour regarder des vidéos de développement personnel, dont le documentaire sur Tony Robbins sur Netflix, et ensuite quelques-unes de ses vidéos de motivation (en anglais). Très inspirant.
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